#ModeEstah Rencontre : David, le Billy Elliot de la mode
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Le portrait d'un élève : une manière d'évoquer le rêve d'un individu et faire valoir la façon dont l'école peut accompagner ce dernier pour le réaliser. Chez Mode Estah, l'humanisme rayonne. L'encouragement à la créativité, à l'autonomie, à la responsabilité s'articule avec la réalisation des rêves. Pour cette rencontre, Johanna, Léa et Ogelen ont choisi de nous présenter le projet professionnel, le projet de vie, de David.
Qui a dit que les étudiants n’avaient pas de vie en dehors de l’école ? En effet, nombreux sont ceux dont les passions dépassent l'univers de la mode. Chez Mode Estah, ils sont aussi danseurs, artistes, maquilleurs, ou bien encore ont des envies de s’orienter dans le milieu du tatouage.
Parler de l'école Mode Estah, c'est parler de l'importance pour l'équipe de laisser les élèves s'épanouir et se découvrir. Pour cela, il y a les cours mais la vie ne se limite pas aux heures passées en classe. Ils semblait donc primordial pour les étudiants en Fashion Business de prouver qu'ils ne se réduisent pas à de simples élèves : ils ont des envies, des projets et agissent. Ce portrait de David Cai nous rappelle qu'un élève qui réussit est un élève auquel on laisse une place pour rêver. Mode Estah : une école humaine.
Qui a dit que les étudiants n’avaient pas de vie en dehors de l’école ? En effet, nombreux sont ceux dont les passions dépassent l'univers de la mode. Chez Mode Estah, ils sont aussi danseurs, artistes, maquilleurs, ou bien encore ont des envies de s’orienter dans le milieu du tatouage.
Qui sont-ils ? D’ou viennent-ils ? Que font-ils ? Entre les études, le boulot et la passion, comment les étudiants de Mode Estah s’organisent-ils ? Nous partons à leur rencontre et découvrons leurs fabuleuses ou bien désastreuses aventures, ils nous racontent tout !
PORTRAIT de DAVID CAI
David, étudiant en troisième année en Fashion Business et tout juste âgé de 23 ans, mène une vie bien remplie entre ses études à Mode Estah et sa vie de danseur à l’INALCO. Passionné de Danse et par l’univers de la Mode, il est plein d’ambition pour associer ses deux passions pour l’avenir !
- Alors David, parle-nous de toi ! Raconte-nous ta vie en parallèle de tes études à Mode Estah ?
David :
- En parallèle des cours, j’ai un autre gros projet lié à ma grande passion, la Danse ! Notamment avec l’atelier de danse du BDE de l’INALCO où j’enseigne à des novices et des débutants le Street Jazz, un style qui mélange un peu tout les styles de Danse, en passant par le Jazz, le Contemporain,jusqu'au Hip-Hop.
- Tout ça doit te prendre un temps fou, comment gères-tu ton temps ?
David :
- En termes d’organisation, je donne ces « cours » le samedi après-midi, du coup j’ai pas trop de problèmes à jongler entre les deux, sauf peut être pour l’apprentissage des nouvelles chorégraphies que je dois parfois faire quand je rentre des cours.
- Et dis-nous, d’où t’es venue cette passion pour la Danse et quand as-tu commencé tout ça ?
David :
- J’ai commencé la danse en 2015, avec justement le BDE de l’INALCO. Quand une amie m’a demandé si je voulais bien danser avec elle pour le spectacle qui avait lieu un ou deux mois plus tard. C’était vraiment une expérience assez singulière surtout pour moi qui ne danse pas vraiment de base !
Si
l’on m’avait dit quand j’avais commencé l’INALCO
que j’allais danser sur scène devant 200 personnes, j’aurais probablement ri au nez des personnes, mais voilà où j’en suis
aujourd’hui avec une participation à trois spectacles de l’INALCO. Une fois avec mon propre groupe et ensuite en tant que « prof »
de danse Tahitienne et avec un autre groupe.
- As-tu déjà rencontré des danseurs professionnels ?
David :
- Plusieurs fois ! Aujourd’hui, en plus de l’atelier que je donne de manière hebdomadaire, j'assiste occasionnellement des workshops de danse, c’est-à-dire, des cours spéciaux de chorégraphes professionnels internationaux qui passent sur Paris, comme Camillo Lauricella (mon chorégraphe préféré), Princess Madoki (wackeuse française) ou encore Jake Kodish.
- C’est passionnant ! Mais alors, la danse et la mode, penses-tu allier ces deux passions pour l’avenir ?
David :
- Complètement, mon projet d’étude et de carrière mêle justement les deux ! J’aimerais pouvoir, au terme de mes années à Mode Estah, pouvoir lancer ma propre marque de vêtements pour danseur. En effet, en tant que danseur, j’ai remarqué que l’offre de vêtements « pour danseur » était très faible. En effet, on peut, en France du moins, soit acheter des vêtements traditionnels de danse dans des magasins de sport comme « Decathlon » soit pour la danse classique et contemporaine, aller chez des créateurs spécialisés et pour les autres styles de danse, on se débrouille avec ce qu’on a acheté avant. Du « oversize » la plupart du temps pour le hip-hop etc.
- Tu as donc déjà une petite idée de ce que tu veux créer ?
David :
- Oui, c’est pour cela que j’aimerais bien lancer ma marque de vêtements vraiment faits pour la danse. Avec justement des matériaux qui tiennent les efforts, mais tout en gardant un vêtement visuellement beau et surtout qui flatte les mouvements des danseurs.
- Y a-t-il des créateurs qui t’ont inspiré ou motivé pour aller dans ce sens ?
David :
- Absolument ! Grâce à l’intervention de Romain Antonini et de sa sœur Alicia Antonini à l’école, la semaine dernière, mon idée ne s’est que renforcée et je vois que cela est faisable.
- C’est formidable ! Merci David pour cette interview, et tu inspireras bien plus d’une personne ! Ton parcours et ta motivation sont remarquables et nous te souhaitons plein de réussite pour l’avenir.
David :
- Merci à vous de m’avoir proposé une telle interview ! Et je ne peux qu’espérer que ça motivera quelques personnes. Je vous souhaite la même chose !
Propos
recueillis et article rédigé par :
Monkhbaataryn
Ogelen
Albertalli
Léa
Slimane Johanna
Slimane Johanna